Deux ans de prison pour le harcèlement de son ex, d’une policière et d’un juge
L’homme a commis les infractions à peine un mois après avoir été reconnu coupable d’avoir agressé son ex-conjointe.
En novembre 2020, le quadragénaire avait été condamné par le tribunal correctionnel de Bruxelles à une peine de prison avec sursis probatoire, mais un mois plus tard, en décembre 2020, son assistante de justice a reçu des appels téléphoniques, des e-mails et des messages dans lesquels l’homme se comportait avec colère et agressivité. Une inspectrice de police de la zone Bruxelles Ouest (Jette/Ganshoren/Koekelberg/Molenbeek-Saint-Jean/Berchem-Sainte-Agathe) a également reçu de tels e-mails et messages de la part de l’individu, et a été accusée de corruption par celui-ci.
L’homme a également recommencé à harceler et à menacer son ex-compagne et n’a rien trouvé de mieux à faire que d’envoyer des courriels menaçants au juge d’instruction.
«Mon client n’est pas un méchant, mais s’il a bu, il n’arrive plus à se contrôler», a plaidé l’avocat du quadragénaire. «Il n’a pas de troubles mentaux, mais a besoin d’un guidage spécifique. Il est actuellement suivi par un psychiatre et il a également renoncé à l’alcool. L’envoyer en prison n’est pas une solution.»
Le tribunal a entendu ces arguments mais a condamné l’homme à deux ans de prison tout en assortissant cette peine d’un sursis probatoire. Le quadragénaire devra notamment suivre une guidance psychologique.